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Le 69 et le 88, deux numéros pas forcément gagnants

En Allemagne, un footballeur croate vient de se voir interdire de porter le 69, tandis qu'en Belgique, un joueur de Genk pourrait se voir retirer le numéro 88, car ce dernier fait référence au nazisme.
Pas de 69 dans le dos de Dino Drpic (Karlsruhe)...
Le Croate Dino Drpic, récemment transféré du Dinamo Zagreb à Karlsruhe, n'est pas Bixente Lizarazu. Lorsqu'il évoluait au Bayern de Munich, ce dernier avait eu le droit de porter le numéro 69 sur son maillot, en référence à son année de naissance ainsi qu'à sa taille (1969 et 1m69).
Or, la Ligue allemande vient de refuser cet «honneur» à l'international croate, arguant qu'il est trop compliqué à lire. Selon Drpic, c'est plutôt la connotation érotique qui explique le refus de la Ligue. Il faut dire que l'épouse du footballeur, mannequin-chanteuse de son état, a récemment fait scandale en révélant avoir fait l'amour avec son époux sur le terrain du Dinamo Zagreb, raison du transfert du joueur en Allemagne. La Ligue a donc estimé que la demande du footballeur n'était pas assez honnête pour être acceptée.
Référence à Hitler
En Belgique, c'est le numéro 88 du Hongrois de Genk Daniel Tozser qui fait polémique. Dimanche dernier, un écrivain flamand avait déclaré être choqué que son club l'ait autorisé à porter ce numéro.
Pourquoi un tel scandale? Dans les milieux d'extrême droite, le 88 fait référence à Adolf Hitler: la 8e lettre de l'alphabet est le H. 88 donne HH, Heil Hitler.
«Cela n'a rien à avoir avec la politique ou avec Hitler», conteste Daniel Tozser. «Ma maman a choisi ce numéro, que je porte depuis cinq ans, parce que, selon elle, il porte chance», rapporte le site dhnet.be. Reste que les dirigeants du club de Genk pourraient bien désormais contraindre le joueur a opter pour un numéro plus consensuel