FOOTBALL
Le plus grand club du monde
Le Benfica Lisbonne est le club qui compte le plus de fans à travers le monde. Mais un début de saison catastrophique met à mal des Lisboètes en manque de certitudes.
Le Guinness Book des records est formel: avec 200 000 socios (abonnés) répertoriés aux quatre coins du monde, le Benfica Lisbonne est le club de football le plus populaire au monde.
Historiquement, Benfica est le club phare de la ligue portugaise. En 106 années d’existence, le club lisboète a glané 32 titres de champion du Portugal, 24 Coupes nationales, deux Coupes de la Ligue et quatre Supercoupes du Portugal.
Avec 7 finales de la Ligue des champions à son actif (la dernière en 1990), dont deux victorieuses, le club lisboète est, par son palmarès, le sixième club européen.
Manque de constance
Mais la belle époque, qui voyait Eusébio marquer 727 buts en 715 matches (!) disputés sous le maillot du club de la capitale portugaise, est révolue depuis belle lurette. La dernière décennie a été marquée par un parcours en dents de scie, le Benfica alternant entre le bon, le moyen et le très médiocre.
La saison passée semblait enfin tordre le cou aux vieux démons. Le club le plus populaire du monde avait trouvé de la constance, de la régularité, et ce titre de champion qui lui échappait depuis quatre longues années. 78 buts marqués en 30 matches pour seulement 20 encaissés: le Benfica de la grande époque, aux yeux de tous les observateurs, avait enfin trouvé une génération de joueurs digne de lui succéder. Mais les résultats récents sont venus ébranler toutes les (fraîches) certitudes des Lisboètes. En perdant vendredi dernier à Guimarães, Benfica a enregistré sa troisième défaite de la saison, en quatre matches, pour une victoire seulement. Soit le pire départ de l’histoire du club. En quatre occasions par le passé, le club lisboète avait démarré presque aussi mal (une victoire - un nul - deux défaites en 1950-1951, 1985-1986, 1997-1998, 2005-2006), et à chaque fois le titre de champion lui avait échappé en fin de saison. Pour expliquer ce fiasco, le coach Jorge Jesus pourrait sans doute invoquer le départ d’Angel Di Maria, joueur-clé la saison passée, en direction du Real Madrid. Ou encore l’exil de l’international brésilien Ramires chez les Blues de Chelsea. Heureusement, la qualification acquise pour la Ligue des champions, que le Benfica débute demain face au Happoel Tel-Aviv, servira de bouffée d’air frais pour les Lisboètes. Le groupe B, avec Lyon et Schalke comme autres concurrents, semble à leur portée.
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